Il a quelques semaines, j’ai découvert Datafrance, une plateforme qui propose une carte de la France avec près de 70 jeux de données issus du site data.gouv.fr, référence française de l’opendata et autres sources. Ainsi, je leur ai posé quelques questions !
D’où vous est venu cette idée de proposer une carte de France avec le maximum de données rendues visibles ?
En navigant sur data.gouv.fr on se rend vite compte de la masse impressionnante de données libérées. Mais souvent ces données dorment dans des tableurs excel et ne sont pas visualisables facilement par tous. Nous voulions créer une plateforme qui permette à n’importe qui de consulter ces données simplement.
Quelle est votre cible ?
Notre cible est large et se compose de journalistes, de chercheurs, de collectivités territoriales, de simples citoyens, etc.
Travaillez-vous avec des journalistes ?
Nous avons régulièrement des demandes de journalistes qui le plus souvent recherchent des données à exploiter. Récemment, Olivier Razemon, journaliste au Monde, a rédigé un article en s’appuyant sur des données et des captures d’écran de DataFrance.
DataFrance propose la visualisation de données brutes. Pour quelles raisons ne les analysez-vous pas ?
L’analyse de données est un exercice très complexe et où il est difficile de rester totalement objectif. Nous souhaitons pour le moment rester le plus neutre possible et nous contenter de fournir des visualisations de données brutes, sans analyses. Par contre, nous encourageons justement les journalistes, chercheurs, ou autres à s’appuyer sur DataFrance pour réaliser des analyses.
Dans l’idéal, quelle serait votre place dans l’opendata en France ?
Nous avons pour ambition de faciliter l’accès à l’open data et de démocratiser cette notion. Permettre à n’importe qui de visualiser ces données est selon nous un moyen de démontrer la puissance de l’open data. Dans l’idéal, nous aimerions devenir un réflexe lors de la recherche de données.